Michel-Ange est l’un des géants de la Renaissance italienne. Mais c’est surtout dans son approche du sacré que Michel-Ange transcende son époque et marque l’histoire de l’art. À travers des chefs-d’œuvre comme la Pietà, la voûte de la chapelle Sixtine, le Jugement dernier ou le dôme de Saint-Pierre, Michel-Ange explore la relation profonde entre l’humanité et le divin. Il met en scène, avec une intensité inédite, les grands drames bibliques et spirituels.

Daniele da Volterra (attribué à), Portrait inachevé de Michel-Ange, vers 1545, huile sur bois, 88,3 x 64,1 cm, New York, The Metropolitan Museum of Art
Ces œuvres monumentales ne sont pas seulement des prouesses techniques ou esthétiques, mais des visions profondément imprégnées de spiritualité, où le sacré se mêle à l’humain de manière poignante. Cette conférence propose de suivre Michel-Ange dans son exploration du sacré, à travers une vie marquée par des questionnements existentiels et une quête spirituelle constante. Derrière ses créations, se révèle un être profondément humain, tiraillé entre ses aspirations religieuses et ses souffrances terrestres. Sa lutte entre la lumière et les ténèbres, entre le spirituel et le charnel, est une allégorie universelle de la condition humaine.
Dans le cadre de la nouvelle saison de conférences, organisée par Arts et cloître à la Chartreuse de Molsheim, et du nouveau thème « Nature, imaginaires et sacré », la seconde conférence s’intitule : « Michel-Ange et le sacré » et a été donnée par Florian Métral, docteur en histoire de l’art, chercheur au CNRS (Centre André Chastel, Paris), samedi 9 novembre 2024.